Pourquoi il est essentiel de consommer des bons gras

Près de 80% des gras, ou lipides, qu'on ingère sont stockés par l'organisme. Quant aux 20% restants, ils sont utilisés par l'organisme pour alimenter de nombreux tissus et déclencher divers processus biologiques.

• Ainsi, sans gras, cheveux et peau sont ternes et secs.
• C'est grâce aux gras que l'organisme peut absorber les vitamines liposolubles (solubles dans l'huile et les graisses) A, D, E et K. Toutes les cellules en ont besoin pour élaborer leur membrane protectrice.
• Les gras fournissent également la matière première requise pour la production de substances chimiques qui préviennent la formation de caillots sanguins et régulent la pression artérielle, ainsi que pour la réponse de l'organisme aux blessures et à l'infection.
• En fait, ils sont tellement importants que, dans les années 1920, des chercheurs en ont qualifié certains de «vitamine F»: il s'agit des acides gras essentiels.

De nos jours, nous n'avons plus besoin de toutes ces calories. Il est plus important que jamais de diminuer notre consommation de gras saturés, notamment de bœuf, de beurre et de fromage, principaux responsables des crises cardiaques et de l'insulinorésistance, cause du diabète.

• Il n'est pas souhaitable pour autant d'éliminer tous les gras de notre alimentation, des experts ayant découvert que certains d'entre eux contribuaient à combattre la maladie.
• Les gras insaturés, ou «bons» gras, peuvent prévenir une multitude d'affections, dont le diabète, la dépression, la démence, le cancer, les douleurs articulaires et la cardiopathie.
• Il est peut-être même salutaire de remplacer une partie des gras saturés par des insaturés (par exemple, un hamburger au saumon au lieu d'un hamburger au bœuf) plutôt que par des glucides.
• Les résultats d'études indiquent qu'on n'obtient que des effets modestes sur le risque de cardiopathie en troquant les gras saturés contre des glucides comme le riz ou les pâtes.
• Ainsi,des chercheurs de Harvard qui ont étudié durant 14 ans l'alimentation de 80 000 infirmières ont conclu qu'il suffisait de remplacer 5% des gras saturés par une quantité égale d'insaturés pour faire baisser ce risque de 42%.

Si nous restons actifs, nous brûlons l'essentiel de ces réserves énergétiques. Si ce n'est pas le cas, ces gras s'accumulent de manière disgracieuse, arrondissant le tour de taille et mettant en péril la santé. Il faut donc faire attention à la consommation des gras.